Voilà près de 50 ans que ce texte existait, rendant de plus en plus improbable la certification de nouveaux avions. Imaginez, pour certifier un avion il était courant de casser 4 ou 5 prototypes lors des essais. Imaginez aussi dépenser autant pour certifier un simple biplace qu’un 6 places haut de gamme. Sans changement, la CS-23 annonçait la mort lente de l’aviation légère.

Conscientes du souci, EASA et politiques ont pris le sujet à bras le corps. Objectif : re-dynamiser l’aviation légère certifiée, si importante pour l’ensemble du secteur aéronautique européen. Concrètement qu’ont-ils fait ? Simplement permettre que la CS-23 s’adapte aux types d’appareils souhaitant l’utiliser. En d’autres termes, faire en sorte que les moyens de conformité d’un bimoteur de 19 places ne soient pas les mêmes que ceux d’un monomoteur biplace.

Pari réussi! La CS-23 répartit désormais les avions en fonction de leur nombre de place et de leur vitesse. Elle laisse libre choix au constructeur de proposer des moyens de conformité appropriés.

Notre avion étant en cours de certification CS-LSA, y avait-il un intérêt à changer ? La réponse est oui, sans aucun doute !

Compte tenu de ses performances, notre avion se serait rapidement senti à l’étroit dans la CS-LSA. Afin de répondre au mieux à vos attentes nous devons voir loin et la CS-23 le permet. VFR de nuit, IFR, remotorisation, augmentation de la charge utile pour une version avec autonomie extrême (14h !!), ouverture directe à un plus grand nombre de pays. L’Elixir est plein de potentiel, il serait dommage de s’en priver !

Très concrètement, cela fait 8 mois que notre décision est prise. Tous les travaux déjà réalisés pour la CS-LSA étant réutilisables, l’équipe a donc poursuivi sur sa lancée ses activités de certification… Le programme Elixir continue avec en ligne de mire la commercialisation début 2019.